Ayant grandi dans l’ouest de Montréal, l’anglophone Connor Seidel a développé au fil des ans un amour pour la musique québécoise francophone. Inspiré par la musique des années 1960-1970, le réalisateur de 28 ans a invité plusieurs artistes des deux solitudes, dont Half Moon Run, Matt Holubowski, Les sœurs Boulay et Ariane Moffatt, à faire un album collectif sur l’année 1969.
Connor Seidel a longtemps ignoré la culture québécoise francophone. Élevé dans l’ouest de l’île, il travaillait avec des bands punk locaux sans trop se préoccuper de la langue de Molière. Sa rencontre avec Matt Holubowski, alors qu’il avait 18 ou 19 ans, a tout changé.
Alors inconnu, le jeune Matt avait demandé à Connor de travailler avec lui sur son premier album, Ogen, Old Man. Quelques mois plus tard, il était happé par un succès foudroyant lors de sa participation à La Voix.
Photo courtoisie, Kay Miller
Connor Seidel
« Après La Voix, il a signé avec Audiogram, se souvient Connor. On a été lancés dans le monde québécois en français ! [rires] »
C’est ensuite en écoutant Le treizième étage, de Louis-Jean Cormier, que Connor Seidel s’est dit qu’il devait plonger plus sérieusement dans la musique francophone. De fil en aiguille, il s’est mis à travailler avec Charlotte Cardin, Les sœurs Boulay, Elliot Maginot et Claudia Bouvette.
Ferland et Charlebois
C’est en travaillant sur l’album des Sœurs Boulay, La mort des étoiles, que Connor Seidel a été séduit par la musique québécoise des années 1960 et 1970.
« Elles m’ont fait écouter toutes sortes de musiques, comme Jean-Pierre Ferland, Robert Charlebois et Beau…