La quarante-quatrième édition du Festival prenant le pouls de la réalité s’est achevée le 20 mars, en couronnant notamment la description du Brésil d’un duo de cinéastes engagés, entre autres travaux s’approchant au plus près du réel chacun à leur manière particulière.
Cette année, le Grand Prix Cinéma du réel est venu distinguer un film aux ambitions très vastes, désirant offrir un aperçu de certaines régions du Brésil actuellement : Dry Ground Burning, de Joana Pimenta et Adirley Queiros Andrade. Prenant appui sur des faits réels pour dresser son tableau, et donnant à voir à rythme régulier au sein de son récit des scènes documentaires captant un contexte assez marquant, cette réalisation décrit le parcours de plusieurs femmes ayant travaillé ensemble à recueillir du pétrole dans les sols de leur région de façon clandestine, et tout ce qui a suivi pour elles, des tentatives de réussite à la prison et aux pactes avec les délinquants. Un Prix doté par la Bibliothèque publique d’information – à hauteur de 5 000 euros – et la Procirep (3 000 euros).
Nous, étudiants !, Sergueï Loznitsa, et autres actions pour le changement primées
On remarque cette année que plusieurs longs-métrages décrivant les parcours de personnes s’activant, parfois très dangereusement, pour le changement, se sont vus de la même manière distingués. Une idée de changement qu’on a pu sentir assez présente au sein de la Compétition pour le Grand Prix de cette année, notamment dans The United States of America, de James Benning, évocation via des fragments – un peu trop figés hélas – de tous les États unis au sein du continent Nord-Américain aujourd’hui. À l’heure des prix, une Mention spéciale du Jury Long-Métrage est venue saluer Nous, étudiants ! de Rafiki Fariala, qui s’attache aux vies d’étudiants en République Centrafricaine, et repart aussi au final avec le Prix des bibliothèques, doté par la…