NOUVEAUTÉ – L’année de son 45ème anniversaire, le navire amiral de la firme munichoise change de statut pour rivaliser avec une limousine avec chauffeur et se convertir à l’électrique.
Pourquoi avoir conservé la désignation Série 7? La question n’est pas dénuée de sens en découvrant hier, en avant-première, dans l’un des bâtiments qui a accueilli les Jeux Olympiques à Munich en 1972 et qui fait face au siège de BMW, la septième génération de son navire amiral. Certes, la dernière création de l’équipe de Domagoj Dukec est immédiatement identifiable à une Série 7 mais le constructeur allemand, en réponse à un centre de gravité qui s’est déplacé en Chine où se concentrent 40 % de ses volumes, a fait changer sa limousine de catégorie.
Une baby Rolls
Autour d’un empattement généreux de 3,21 mètres, la longueur a été portée à 5,39 mètres! Cela représente un allongement de 150 mm par rapport à la version longue de l’ancienne génération. Ce n’est pas rien: la Série 7 est aussi longue que la première Rolls-Royce Ghost. Sachant que la version à empattement allongé assure 80 % des ventes mondiales du modèle, BMW a décidé de faire l’impasse sur une version courte. Une stratégie qui montre que l’Europe n’est clairement pas la priorité du constructeur, puisque à part l’Allemagne et l’Angleterre qui réalisent encore respectivement 5 % et 3 % des ventes de la Série 7, le niveau des immatriculations est plus proche de 1 % dans les autres pays européens.
Ce changement de statut s’accompagne de lignes qui vont en surprendre plus d’un, mais qui sont dans la continuité des dernières réalisations du constructeur. L’absence de porte-à-faux, l’un des codes BMW, gomme un peu…