Nous sommes tous par nature sensibles aux vibrations sonores. © Adobe Stock
Casque sur les oreilles, l’ancienne ballerine Marta Cinta, atteinte de la maladie d’Alzheimer, s’anime au son de la clarinette et des violons qui entament Le lac des cygnes de Tchaïkovski. Un signe de la main. Le corps se redresse. Les bras se font ailes de cygne. La danseuse, affectée par la maladie de l’oubli, se souvient. “Il faudrait aller chercher mes pointes”, s’exclame-t-elle à la fin de cette vidéo postée sur YouTube en octobre 2020, provoquant le buzz. Quelques notes peuvent avoir de grands effets. C’est aussi ce que démontrent plusieurs recherches universitaires. La musique faciliterait la régénération et la réparation des neurones. Elle semble avoir aussi des effets bénéfiques sur un cerveau dysfonctionnel, et de nombreuses maladies neurologiques comme Parkinson, Alzheimer ou les AVC peuvent être traitées en partie grâce à elle.
Mais la musicothérapie n’a pas que des effets neurologiques. On l’applique notamment en psychothérapie pour soigner l’anxiété, la dépression, l’autisme, la schizophrénie… Elle peut aussi se substituer à des médicaments et réduire la douleur. Dans le milieu médico-éducatif elle peut aider en cas de difficultés d’apprentissage comme la dyslexie. Ses champs d’application sont vastes et ses effets bénéfiques sont nombreux.
“Nous ne travaillons pas avec l’idée que la musique en soi a un pouvoir. Une…