C’est le grand rendez-vous de la musique classique à la télévision, depuis 1994, année où la musique classique commence à remettre ses propres victoires, sans la tutelle de sa grande sœur de variétés. Ce mercredi soir, pour cette dernière cérémonie avant le 30e anniversaire, c’est le Grand Théâtre de Provence, à Aix-en-Provence, qui accueille les festivités, présentées par le passionné Stéphane Bern.
Assurer une mission de service public de promotion de la musique classique et de ses (jeunes) talents tout en réussissant à rassembler un public le plus large possible, c’est sur cette ligne de crête que marchent les Victoires de la musique classique. Le tout après deux années éprouvantes pour le spectacle vivant et les artistes et dans un contexte de guerre, qui a de fortes répercussions sur la musique classique. L’hymne ukrainien sera d’ailleurs joué ce soir par l’Orchestre philharmonique de Nice, qui accompagnera toute la soirée les artistes nommés et ceux invités. Petit tour d’horizon de cette cérémonie en 5 points.
On l’a dit, l’un des enjeux de cette cérémonie est d’être une vitrine à la télévision de la musique classique – genre musical qui ne dispose que de quelques fenêtres d’exposition limitées par an – tout en réussissant à montrer la vitalité et la diversité de ce genre musical.
« Nous avons souhaité renouveler notre image avec de nouveaux décors modernes, sobres et dynamiques, un rythme repensé, et une manière neuve de mettre la musique en scène et en image. Nous continuons de desserrer la cravate, tout en restant élégants et chics », explique Marc Voinchet, président de la manifestation et directeur de France Musique.
Et pour cela, la production a notamment prévu un numéro de danse pour ouvrir la soirée, avec à la clé la promesse d’un beau dynamisme. Une ouverture pensée par le chorégraphe et metteur en scène Mehdi Kerkouche, issu du hip-hop et invité par Aurélie Dupont à…